La NASA récompense une recherche liée à la blockchain Ethereum

14 janvier 2018 - 18:13

Temps de lecture : 2 minutes

Par Victor

La NASA a accordé une subvention à l’Université d’Akron pour des travaux de recherche sur l’analyse de données et sur d’autres sujets liés à l’exploration spatiale. Cette allocation aidera une équipe à mettre au point un réseau résilient basé en partie sur la chaîne de blocs Ethereum.

L’exploration spatiale a connu des avancées monumentales, mais bon nombre des outils utilisés sont encore connectés à la Terre pour recueillir des données et des instructions. Au fur et à mesure que les satellites s’éloignent de notre planète, la NASA doit transmettre des informations de plus en plus loin dans l’espace pour pouvoir les atteindre et plus la distance augmente, plus l’envoi des transmissions prend du temps. Or, les satellites doivent recevoir des informations rapidement afin de pouvoir faire face à des menaces comme la présence de débris spatiaux. Permettre à un satellite de faire appel à une intelligence artificielle en passant par un réseau blockchain réactif serait un grand avantage, permettant essentiellement au satellite de « penser » par lui-même dans certains cas.

Un mécanisme d’IA et un système utilisant Ethereum

Vers la fin de l’année 2017, la NASA a accordé à l’Université d’Akron une subvention de 330 000 $ sur trois ans (avec une obligation d’action de 224 152 $) pour la recherche sur un « paradigme résilient de réseaux et d’informatique » (RNCP) faisant appel à une « infrastructure informatique décentralisée ». Le système proposé s’appuierait sur des outils tels que la blockchain Ethereum et un mécanisme d’intelligence artificielle impliquant des « techniques de deep learning ».

Ce programme vise notamment à protéger les véhicules de la NASA contre les collisions avec des débris spatiaux en orbite autour de la Terre, qui peuvent les endommager ou les neutraliser complètement, ainsi que le traitement de données extrêmement complexes.

Des recherches sur les mécanismes informatiques décentralisés qui pourraient s’avérer utiles

A la tête du projet de recherche se trouve le Dr Jin Wei , un professeur assistant au Département de génie électrique et informatique de l’Université d’Akron.

Un compte rendu publié par le COLLIER Report of US Government Spending, qui partage un résumé de projet apparemment rédigé par Dr. Wei, décrit les plans de développement d’une « architecture de gestion de réseau résiliente et cognitive basée sur des données ». L’équipe de M. Wei mènera également des recherches sur les mécanismes informatiques décentralisés qui pourraient s’avérer utiles dans le traitement de « l’énorme quantité de données à haute dimension » souvent recueillies par les engins spatiaux de la NASA.

Source: NASA

Le budget alloué, qui représente l’un des nombreux efforts déployés par le programme de subventions de recherche en technologie spatiale (STRG) de la NASA, a été octroyé par l’entremise du Centre des services partagés de l’organisme gouvernemental. L’objectif déclaré du STRG est d' »accélérer le développement des technologies spatiales dans leurs premières étapes afin de permettre la mise en place de futures capacités et missions de systèmes pour la NASA, d’autres agences gouvernementales et le secteur spatial commercial ».

D’après ethnews

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