La Banque centrale du Canada n’a pas un besoin urgent d’une CBDC

31 octobre 2020 - 15:00

Temps de lecture : 2 minutes

Par Hugh B.

Les différentes Banques centrales du monde planchent sur une version numérique (CBDC) de leurs monnaies actuelles. Cela avec une motivation tout aussi inégale que peut l’être l’avancée de ces projets. Et qui n’est en aucun cas proportionnelle à la force actuelle de leurs versions fiduciaires. Ce qui donne lieu à des déclarations d’intentions régulières permettant de mesurer la température dans le domaine.

Cela ressemble à une véritable guerre numérique en cours pour des pays comme la Chine. Cette dernière se trouvant indéniablement en tête des avancées dans le domaine des monnaies numériques de ce type. Un élan qui ne semble cependant pas inquiéter les autres pays de ce monde. Ces derniers oscillant mollement entre hésitations et études de faisabilité sur fond d’inquiétudes frileuses.

Il semble cependant que le sujet soit un point nécessaire à aborder pour les Banques centrales de ce monde. Cela même si l’intention peut parfois ressembler à une fin de non-recevoir ou à une volonté de se positionner volontairement en queue de peloton. Cela afin de voir comment les autres vont survivre à cette petite révolution monétaire

Le Canada n’en a pas un besoin urgent

Une figure imposée à laquelle vient de se livrer la Banque du Canada (BdC). Cela dans un style que l’on pourrait qualifier de plutôt frileux. Une intervention réalisée dans le cadre d’une récente interview donnée au site d’information Reuters. Cela par la voix de Tiff Macklem, gouverneur actuel de la Banque centrale canadienne.

Ce dernier reste dans l’optique très répandue d’une « approche coordonnée au niveau mondial nécessaire pour éviter les surprises et empêcher l’utilisation de ces outils par des criminels. » Un leitmotiv fortement alimenté par le mythe du Bitcoin (BTC) comme outil préféré du blanchiment d’argent


Les banques blanchissent plus d'argent que le Bitcoin

Une question récurrente qui est le principal obstacle à la mise en place de ces formules de monnaies numériques. Une réalité étrange au regard des capacités évidentes de ces outils financiers dans le domaine sensible de la surveillance accrue de leurs utilisateurs.  

Le gouverneur de la Banque centrale du Canada (BdC) réclame une plus grande coordination des membres du G7 dans cette aventure. Elle est actuellement déjà membre d’un groupe de travail sur le sujet avec d’autres pays comme l’Angleterre, la Suède, le Japon, et la Suisse. Mais elle précise ne pas en avoir un besoin urgent pour le moment. 

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