Les cryptomonnaies, un casse-tête international pour les services fiscaux
07 avril 2020 - 13:00
Temps de lecture : 2 minutes
Par Hugh B.
Les cryptomonnaies posent un réel problème aux services fiscaux un peu partout dans le monde. Même si les procédures de déclarations se clarifient, l’identification des possesseurs de monnaies numériques reste le principal problème.
Il y a tout juste quelques jours, l’Espagne annonçait par le biais de ses services fiscaux qu’elle lançait une campagne nationale d’identification des possesseurs de cryptomonnaies. Dans leur viseur, quelque 66 000 contribuables sommés de déclarer leurs fonds détenus en monnaies numériques. En France, la période et aux déclarations de revenus. Un guide pour savoir comme les déclarer en 2020 est d’ailleurs disponible ici. Car les règles changent régulièrement dans le domaine.
Les services fiscaux américains s’organisent
Aux États-Unis, une annonce a été faite par l’Internal Revenu Service (IRS) il y a peu. Ses services ont organisé un sommet dédié aux cryptomonnaies. Y étaient conviés des sociétés et des acteurs de l’univers crypto. Un événement présenté comme informatif et non répressif.
Les services des impôts américains savent très bien que des millions de transactions effectuées en cryptomonnaies échappent à sa surveillance. Dans cette optique une action est initiée contre la plateforme Coinbase depuis 2016, dans le but de collecter les informations de ses utilisateurs résidents sur le sol américain. La plateforme a fini par céder en 2018, mais uniquement pour les comptes de 13 000 utilisateurs ayant réalisé des transactions supérieures à $20 000.
L’Australie incite à déclarer
Dans le même temps, en Australie les services fiscaux se lancent dans une grande campagne qui ressemble beaucoup à celle engagée par l’Espagne. Il s’agit ici de 350 000 rappels qui seront envoyés aux Australiens ayant un lien avéré avec les cryptomonnaies. Le but affiché est de combler un écart qui représente selon eux plusieurs milliards de dollars.
« Notre campagne est conçue pour aider à sensibiliser et donner aux gens la possibilité de corriger les erreurs. »
l’Australian Taxation Office (ATO) déclare qu’elle peut dorénavant obtenir les données des plateformes d’exchange situées sur le territoire australien. Dans cette optique un oubli de déclaration est encore possible, mais cela représente la dernière chance de ne pas se voir infliger une pénalité.
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