L’incroyable choix de lutte contre l’inflation de Paul Tudor Jones

08 mai 2020 - 17:00

Temps de lecture : 2 minutes

Par Hugh B.

L’impression de dollars comme s’il s’agissait de billets de Monopoly ne sera pas sans conséquence sur l’économie mondiale. Le scénario le plus probable nous dirige vers une période de forte inflation. Une réalité que certains économistes anticipent actuellement. Et leur choix ne se tourne plus vers l’or.

La situation de crise économique actuelle ne connaît pas de précédent. Jamais les Banques centrales n’avaient ainsi arrosé de monde d’argent sans valeur pour tenter d’endiguer un raz-de-marée dont elles sont en grande partie responsables. Paul Tudor Jones, économiste renommé et gestionnaire de fonds spéculatifs pour la société Tudor Investment Corp explique sa position face à cette réalité. Il anticipe ainsi l’inflation qu’il voit arriver

Paul Tudor achète du Bitcoin contre l'inflation

Le bilan qu’il dresse est sans appel. Selon ses calculs, ce sont 3,9 billions de dollars qui ont été imprimés depuis février. Soit l’équivalent de 6,6% de la production économique mondiale.

« Cela s’est produit dans le monde avec une telle vitesse que même un vétéran du marché comme moi est resté sans voix. » – Paul Tudor Jones

Et cette situation l’a poussé à faire un choix qui va à contre-courant de son profil : acheter du Bitcoin (BTC). Un choix qu’il explique être motivé par son observation attentive des implications des dépenses budgétaires massives et des rachats d’obligations par les Banques centrales. 

Le cheval le plus rapide 

Paul Tudor Jones a tout d’abord envisagé de protéger ses fonds en investissant dans des actifs classiques. Son choix se portait sur l’or, les bons du Trésor ou certains types d’actions ou de matières premières. Dans le même temps, le Bitcoin (BTC) a enregistré une hausse improbable qui lui a permis de combler totalement la division par deux de son cours lors du jeudi noir. Un exploit que les bourses mondiales sont bien loin de réaliser. 

« La meilleure stratégie de maximisation des bénéfices est de posséder le cheval le plus rapide. (…) Si je suis obligé de prévoir, mon pari est que ce sera le Bitcoin. » – Paul Tudor Jones

L’économiste avait déjà placé des fonds sur le Bitcoin en 2017, pour essayer. Il s’était ensuite retiré du marché après avoir doublé ses capitaux lors de l’ATH du Bitcoin, fin 2017. Selon lui, l’arrivée programmée des monnaies numériques de Banques centrales (CBDC) ouvre la voie à un avenir prometteur pour le leader de cet univers

« Le Bitcoin me rappelle l’or quand je suis entré dans le business en 1976 » – Paul Tudor Jones

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