La NASA a l’intention de faire appel à la blockchain

24 janvier 2019 - 08:48

Temps de lecture : 3 minutes

Par Julie P.

L’agence spatiale américaine a annoncé son ambition de mettre au point une blockchain qui sera utilisée pour améliorer la qualité de son trafic aérien.

La technologie de la blockchain qui sous-tend le fonctionnement du Bitcoin (BTC) et de la plupart des altcoins est suffisamment mature pour qu’une organisation aussi importante que la NASA envisage de l’utiliser. C’est dans un document de gestion de la circulation aérienne que tous les détails de ce projet sont exposés.

Une technologie de pointe qui va révolutionner la sécurité spatiale

La NASA ambitionne d’utiliser la blockchain pour améliorer son trafic aérien. Source : Pixabay

La NASA ambitionne d’utiliser la blockchain pour améliorer son trafic aérien. Source : Pixabay

L’annonce a été faite par Ronald J. Reisman, ingénieur en informatique aéronautique au centre de recherche AMES.

Selon lui, un nouveau système doit être mis en œuvre par la NASA pour mettre fin aux problèmes de confidentialité que connaît l’institution. Il sera également question d’agir en faveur de la prévention des usurpations d’identité et des attaques par déni de service.

La NASA est donc partie de l’idée de mettre en œuvre un tout nouveau système qui sera prêt pour 2020. Il s’agit de la surveillance dépendante automatique en mode diffusion (ADS-B). Dans sa version originale, le système n’intègre aucune protection à l’égard des données d’État, des positions, encore des plans de vol.

Pour l’ingénieur, utiliser une blockchain autorisée permettrait de pallier ce déficit et d’avoir un système parfaitement sécurisé.

Hyperledger Fabric dans la mire de la NASA

Pour s’assurer que les communications avec les services du trafic aérien sont parfaitement sécurisées, la NASA compte sur les systèmes de communication de la technologie blockchain. L’objectif est de tirer profit du fonctionnement de la blockchain dans sa version d’entreprise pour la transposer à l’échelle industrielle.

Pour arriver à ses fins, l’agence spatiale mise sur l’Hyperledger Fabric. Il s’agit d’une blockchain autorisée développée pour les entreprises qui fonctionne à l’aide de systèmes open source. De toutes les autres blockchains envisagées et testées, celle-ci est apparue comme la plus appropriée pour un projet d’une telle ampleur qui consacrera la finalisation et l’utilisation de l’ADS-B.

En route vers une institutionnalisation ?

La NASA avait déjà manifesté un intérêt envers la blockchain de l’Ethereum.  Source : Pixabay

La NASA avait déjà manifesté un intérêt envers la blockchain de l’Ethereum.  Source : Pixabay

Bien que cette blockchain ait été choisie en raison du fait qu’elle est en dehors du domaine de la fintech, ce choix de la NASA laisse entrevoir le début d’une institutionnalisation.

De plus, rappelons que l’agence spatiale n’en est pas à ses débuts dans le domaine. Elle avait déjà accordé une subvention de 330 000 dollars en soutien à des projets au cœur desquels se trouvait la technologie de la blockchain Ethereum (ETH). Notamment, l’objectif est de développer un système qui protégera les véhicules de la NASA contre des collisions avec des débris spatiaux.

D’autres entreprises avant elle, et même des institutions publiques, approuvent des devises cryptographiques pour certaines transactions. À titre d’exemple, citons l’État de New York, lequel a reconnu les stable coins lancés par les entreprises Gemini Trust Company et Paxos Trust Company.

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