Le jeton de TEZOS pourrait (enfin) être très bientôt distribué

22 février 2018 - 11:54

Temps de lecture : 2 minutes

Par Victor

On est jamais mieux servi que par soi-même. Voilà un dicton que la cofondatrice de Tezos, Kathleen Breitman semble avoir appliquée, alors qu’elle se prépare à lancer les jetons Tezzies, avec ou sans tous les soutiens internes. Cette dernière est prise avec son mari dans une bataille juridique contre le président d’une fondation suisse qu’ils ont créée pour gérer les fonds du projet. Les deux parties s’accusent d’avoir des conflits d’intérêts tout en essayant de contrôler l’argent récolté grâce à l’ICO.

Le projet Tezos a été le théâtre d’un véritable psychodrame dans l’écosystème blockchain. Il a fait l’objet de litiges, de querelles internes et est confronté à des promesses non tenues, ce qui a entraîné une série de retards après son offre initiale de pièces (ICO) l’an dernier. Cette ICO a été l’une des plus importantes en 2017, recueillant environ 232 millions de dollars, et les investisseurs attendent aujourd’hui de récupérer leur dû.

Lors de la récente conférence UCLA Blockchain Lab Cyber Day, la cofondatrice du projet a annoncé que les Tezzies (le token de Tezos) pourraient être disponibles d’ici quelques semaines.

«Nous prévoyons de distribuer le jeton dans les prochaines semaines. On peut lancer le jeton à notre gré. Pendant un certain temps, j’ai eu l’impression d’être  » éclairé au gaz « , mais je me suis libéré de la moralité. Il faut aller de l’avant. C’est injuste, mais nous devons expédier le code. »

Malgré les remarques positives, Tezos n’a pas réussi à s’imposer sur les marchés. Après avoir atteint un sommet de 10,51 $ en décembre, les jetons se négocient maintenant à environ 2,90 $.

Les conflits internes sont omniprésents, même sur Twitter, où les utilisateurs peuvent choisir entre trois comptes Tezos. Le compte Tezos original accumule la poussière depuis septembre de l’année dernière, tandis que le compte de la Fondation Tezos, supervisé par le président Johann Gevers, et le compte de la Fondation T2 des Breitman sont toujours actifs. Ces deux comptes témoignent d’un clivage entre Mr. Gevers et Kathleen Breitman ainsi que son mari et co-fondateur, Arthur Breitman.

Le président du projet, a été extrêmement polarisant et, selon certains rapports, parfois qualifié de « dictateur ». Plus tôt cette année, il a fait part de son intention de relancer le projet avec une équipe entièrement suisse et continue de suivre cette voie. Bien qu’il aurait reçu de nombreuses demandes d’adhésion de personnes hautement qualifiées, M. Gevers les aurait toutes refusées pour la simple raison qu’il ne s’agissait pas de Suisses.

d’après coingeek

Recevez le top 3 de l'actualité crypto chaque dimanche