Un candidat à la présidence américaine de 2020 s’exprime sur les cryptomonnaies
22 avril 2019 - 11:56
Temps de lecture : 3 minutes
Par Julie P.
Andrew Yang affirme que les États-Unis n’ont pas réussi, jusqu’à présent, à réglementer les cryptomonnaies de manière cohérente.
Pour rappel, Andrew Yang est un entrepreneur américain, membre du parti démocrate qui a annoncé être candidat à l’élection présidentielle des États-Unis de 2020. Il prône l’idée d’un salaire universelle de 1000$ par mois. Yang est un entrepreneur qui a contribué à hauteur de 120 000 dollars à la création de Venture For America (VFA), un accélérateur destiné à créer de nouvelles startups dans les villes émergentes.
Dans un manifeste intitulé « Crypto/digital Asset Regulation and Consumer Protection », Andrew Yang a indiqué qu’il souhaitait créer un cadre juridique permettant « aux entreprises et aux particuliers d’investir et d’innover dans le secteur sans craindre un changement réglementaire ». Par ailleurs, le candidat présidentiel pense que certains « États ont mis au point un ensemble disparate de réglementations », ce qui nuit à la compétitivité du marché américain.
Le natif de Schenectady, une municipalité de l’État de New York, a fortement critiqué les systèmes de réglementation onéreux tels que les permis d’exploitation BitLicense. Selon lui, ceux-ci ont eu un « effet paralysant sur le marché américain des cryptoactifs ». Yang veut, d’une part, définir juridiquement des termes tels que « token » et « security ». D’autre part, il souhaite déterminer quelles sont les agences fédérales disposant de pouvoirs réglementaires sur les cryptomonnaies. Enfin, le démocrate a la volonté de réglementer les cryptomonnaies sur le plan national plutôt de laisser le champ libre aux différents États.
Les cryptomonnaies : un sujet qui polarise les élus américains
La sénatrice Elizabeth Warren, qui est également candidate démocrate aux présidentielles de 2020, est quant à elle plutôt critique à l’égard des cryptoactifs. S’exprimant lors d’une audience du Comité sénatorial des banques en octobre, elle avait affirmé que « le défi consiste à préserver les aspects productifs des cryptos tout en protégeant les consommateurs ». La sénatrice avait également souligné que les consommateurs américains étaient souvent victimes d’escroqueries liées aux coins.
Plus tôt ce mois-ci, les représentants Warren Davidson et Darren Soto ont réintroduit le Token Taxonomy Act. Ce projet de loi exclurait la cryptodevise de la classification des valeurs mobilières. Il permettrait par ailleurs de clarifier le corpus légal pour les entreprises et les organismes de réglementation de l’industrie américaine de la blockchain. Enfin, cette initiative législative doit donner une ligne directrice en cas de décisions contradictoires émanant des États.
Le « universal basic income », la proposition la plus célèbre d’Andrew Yang
Yang est le premier candidat à la présidence américaine à faire une déclaration politique claire et complète sur la crypto-réglementation. Ayant fait partie de l’administration de l’ancien président Barack Obama, Yang s’est forgé une réputation de politicien en faveur des entreprises. Enfin, soulignons que ce dernier propose d’instaurer le « universal basic income » (revenu de base universel), une mesure qui mènerait le gouvernement fédéral à distribuer 1 000 dollars tous les mois à chaque adulte, et ce, peu importe ses revenus.
De nombreuses personnalités influentes politiquement et économiquement multiplient les déclarations au sujet des cryptoactifs. Il y a quelques jours, c’était Christine Lagarde, présidente du FMI qui s’exprimait publiquement.
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Julie P.
Depuis ma plus tendre enfance, la finance fait partie intégrante de mon quotidien. C'est tout naturellement que je tombé dans le bain des cryptomonnaies.
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