Arnaque crypto – La SEC parle d’un préjudice à hauteur de 1,8 million de dollars

25 avril 2020 - 11:00

Temps de lecture : 2 minutes

Par Hugh B.

Les arnaques et autres scams sont monnaie courante dans l’univers des cyptomonnaies. C’est le revers de la médaille d’une technologie naissante et qui reste encore difficile d’accès pour les novices. Une réalité sur laquelle ont surfé trois Californiens sur fond de terminologie technique. Plusieurs millions de dollars ont ainsi été dérobés.

C’est une information qui émane de la Security and Exchange Commission (SEC) américaine. Une bonne opportunité de pointer du doigt les dérives liées aux cryptomonnaies pour cette institution résolument contre cet univers. Elle concerne trois Californiens et un dictionnaire des termes de l’univers crypto. Un scénario digne d’un film de série B, qui a tout de même récolté un budget de 1,8 million de dollars auprès d’investisseurs crédules, entre janvier et mars 2018.

Une ICO pour un projet fantôme

Selon le SEC, cette arnaque se basait sur l’utilisation de termes en relation a l’univers des cryptomonnaies comme « token, » « bots, » ou encore « algorithmes » et « digital assets ». En quelque sorte, la parfaite panoplie du projet crypto qui n’a rien à vendre. Et c’était bien le cas ici, malgré la présentation d’un faux exchange décentralisé basé sur un jeton appelé DROP qui avait donné lieu à la mise en place d’une ICO non autorisée.

« Dropil a vendu des jetons DROP, affirmant que les fonds des investisseurs seraient mis en commun pour négocier divers actifs numériques avec un «bot de négociation», appelé Dex. Cela en utilisant un algorithme conçu et testé par Dropil. Ce dernier aurait prétendu que le commerce générerait des bénéfices qui seraient distribués sous forme de jetons DROP supplémentaires tous les 15 jours. » – SEC

L’équipe a réussi à faire croire à 2472 victimes qu’ils avaient levés 54 millions de dollars auprès de 34000 investisseurs, à travers le monde. Les fonds ainsi détournés ont terminé leur course sur le compte bancaire des fondateurs de Dropil ou dans des placements en actifs numériques personnels. De faux rapports de rentabilité étaient édités et des jetons DROP reversés aux investisseurs pour les tromper sur les résultats de la plateforme du nom improbable de DEX.

Une plainte a été déposée par la SEC devant le tribunal fédéral de Los Angeles. Il est question d’un remboursement des fonds volés avec intérêts.

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