Sharding : La scalabilité d’Ethereum va très bientôt exploser
03 mai 2018 - 11:55
Temps de lecture : 2 minutes
Par Victor
Alors que la chaîne Bitcoin ne peut traiter qu’environ 7 transaction chaque seconde (TPS), le réseau Ethereum va très prochainement intégrer une toute nouvelle technologie qui promet de porter à plusieurs milliers ce nombre.
Ethereum pourrait très bientôt voir sa capacité de traitement des transactions augmenter de façon considérable grâce la mise en place du « sharding », un algorithme prévu de longue date, qui risque de faire son apparition bien plus vite qu’espéré.
Le teasing a été fait par Vitalik Buterin, co-créateur de la blockchain publique la plus utilisée au monde:
Sharding is coming.https://t.co/Aqo9MBiCj0 pic.twitter.com/FXEQeiKGDr
— vitalik.eth (@VitalikButerin) April 30, 2018
« Le sharding arrive » explique-t-il dans son tweet qui pointe vers différentes preuves de concepts de fork visant à implémenter la technologie.
Surpasser la capacité de Visa avec une solution « on-chain »
Le plus gros défi actuel des chaînes de blocs est de réussir à gérer un grand flux de données de manière à la fois rapide et efficace, conditions sine qua non pour une adoption globalisée.
Afin de réaliser une transaction sur une blockchain aujourd’hui, tous les ordinateurs – ou nœuds – du réseau doivent valider la transaction ou exécuter un contrat intelligent, un morceau de code stocké dans le réseau qui délimite les conditions nécessaires à l’exécution de la transaction. Si tous les nœuds obtiennent le même résultat et parviennent à un consensus, la transaction est confirmée. Un fonctionnement qui, comme vous pouvez l’imaginer, prend du temps.
Si plusieurs solutions sont à l’épreuve pour augmenter le nombre souvent très limité des transactions traitées chaque seconde (TPS) par les principales blockchains – souvent responsable de congestions et frais importants -, celles si sont pour la grande majorité des alternatives dites « off-chain » (comme Lightning sur Bitcoin), et ne résolvent pas directement le problème de mise à l’échelle sur les chaînes elles-mêmes.
Le sharding, de son côté, fonctionne grâce à la puissance de traitement parallèle de plusieurs machines en réseau qui répartissent la charge de travail de vérification des transactions. Il divise automatiquement les réseaux en sections plus petites, ou « tessons » (en anglais « shards »), chacune d’entre elles faisant l’objet d’un protocole de consensus à plus petite échelle. En traitant en parallèle, un tel réseau est capable de produire des centaines de transactions par seconde par shard, pour un total de milliers de transactions par seconde.
Plus le nombre de nœuds augmente, plus le réseau sera en mesure de valider les transactions rapidement. De quoi surpasser le nombre de TPS du géant Visa.
Dans une série de tweets, Vitalik Buterin a indiqué que le développement est en très bonne voie, mais pas encore tout à fait finalisé :
« Je ne dirais pas que la spécification est finalisée à ce stade, bien que le « sac d’idées » soit d’après moi, assez bien établi . La recherche la plus récente consiste à combiner les idées existantes sur la mise à l’échelle et la réduction de la latence (ie: la réduction du block time). »
Cette avancée sera profitable à tout l’écosystème Ethereum, y compris les jetons ERC20 qu’il héberge.
d’après cointelegraph
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