Le London Stock Exchange souhaite exploiter la blockchain

08 mars 2019 - 13:50

Temps de lecture : 3 minutes

Par Julie P.

La bourse londonienne voit en cette technologie une opportunité à saisir pour booster le développement de ses produits et optimiser sa croissance.

Le London Stock Exchange Group (LSEG) a décidé d’investir dans une start-up de technologie financière utilisant la blockchain. Il s’agit de NIVAURA, une fintech qui a initié le tout premier système d’obligations automatisé basé sur la monnaie cryptographique. La bourse britannique aurait donc pris part à un tour de table financier aux côtés de plusieurs autres grands investisseurs.

Et selon ce qui se dit, la valeur des fonds rassemblés s’élèverait à 20 millions de dollars. Quant au montant exact injecté par le LSEG, il n’a pour le moment pas été divulgué.

Le London Stock Exchange veut travailler de concert avec la société Nivaura

Le London Stock Exchange Group pourra désormais siéger au conseil d’administration de la start-up NIVAURA. Source de l’image : Pixabay.

Le London Stock Exchange Group pourra désormais siéger au conseil d’administration de la start-up NIVAURA. Source de l’image : Pixabay.

Cette nouvelle intention du LSEG d’exploiter la technologie blockchain via Nivaura vise un double objectif. Il s’agira d’une part de devenir un actionnaire minoritaire de la jeune entreprise, et d’autre part de mettre sur pied un partenariat avec cette dernière.

Grâce à son investissement, le London Stock Exchange pourra désormais faire partie du conseil d’administration de Nivaura. Et la personne désignée pour représenter l’organisme boursier sera son Directeur du développement international Nikhil Rathi. À terme, cette collaboration devrait permettre au LSEG de redynamiser son système financier, tout en s’ouvrant à de nouvelles opportunités d’affaires.

Pour rappel, la structure Nivaura est connue depuis 2017 pour avoir proposé une application qui révolutionne la base d’interaction des investisseurs et les entreprises. Le principe consiste à passer par la blockchain pour rendre simple et moins coûteuse la mobilisation de fonds. Se faisant, la fintech britannique espère ainsi ouvrir l’accès des marchés de capitaux, aux PME par exemple.

Un processus qui passe également par la tokenization

Le procédé de la Tokenization permet de sécuriser efficacement les données critiques en les séparant du code qui les recouvre. Source de l’image : Pixabay.

Le procédé de la Tokenization permet de sécuriser efficacement les données critiques en les séparant du code qui les recouvre. Source de l’image : Pixabay.

La tokenization est un procédé utilisé en matière de sécurité informatique pour protéger les données sensibles. Il s’agit d’une alternative de sécurisation qui s’appuie sur les techniques de chiffrement cryptographique pour garantir l’intégrité de l’information.

Le principe de cette tokenization est simple. Ainsi, la méthode consiste à remplacer une donnée sensible par un Token, qui est un élément informatique équivalent. Ce qui est intéressant dans ce processus, c’est le fait que le résultat de cette substitution n’aura pas de valeur réelle. En effet, l’information est stockée dans le système, mais indépendamment de son code initial. De cette manière, les tokens ne sauraient être utiles à une personne tierce, puisqu’ils n’auront pas été générés dans son système. Un peu comme une reconnaissance de dette signée par un débiteur, et qui n’aurait aucune valeur entre les mains de celui qui n’en est pas le créancier.

C’est justement ce procédé de tokenization qui permet à Nivaura de « symboliser » les emprunts. En acceptant de collaborer avec la start-up britannique, le LSEG démontre ainsi sa confiance au potentiel de ce système en ce qui concerne la transformation des processus financiers traditionnels.

Le cycle d’investissement en faveur de Nivaura compte également d’autres participants de taille

Pour la concrétisation de son ambition, Nivaura a pu également compter sur la participation de plusieurs gros bonnets du secteur financier. On compte entre autres le Digital Currency Group, le cabinet d’avocats Allen & Overy et la banque Santander. Une preuve de l’engouement que cette jeune pousse a su susciter autour de son application basée sur la blockchain et les cryptos.

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