Binance prêt à régler ses litiges avec la SEC US à coup de gros sous
L’exchange leader du marché crypto aux prises avec le régulateur américain sur plusieurs sujets sensibles s’apprêterait à s’acquitter d’amendes et de pénalités financières diverses pour résoudre sa situation pour le moins inconfortable.
16 février 2023 - 10:28
Temps de lecture : 2 minutes
Par Nathalie E.
Binance serait prêt à ouvrir son porte-monnaie pour solder ses litiges avec la Securities and Echange Commission (SEC), et plus généralement avec les autorités US américaines.
Binance se prépare à sortir le carnet de chèque
La séquence BUSD qui a secoué dernièrement Binance n’est pas le premier épisode houleux que la plateforme n°1 a connu avec les régulateurs américains. On peut même dire que son histoire en territoire US est émaillée d’enquêtes diverses diligentées à son endroit. Et c’est notamment pour y faire face que l’exchange a entrepris une politique d’embauche d’anciens responsables de la conformité réglementaire. A son actif, le recrutement d’ex-sénateurs, d’ex-agents du Groupe d’Action Financière (le GAFI), d’ex-enquêteurs criminels du Trésor américain, et également d’ ex-agents spéciaux de l’Internal Revenue Service ou d’ex-conseiller au FMI. Mais aussi, pour couronner le tableau de chasse, la prise d’un ancien ministre de l’Economie du Brésil et ex-président de la banque centrale.
On peut supposer que c’est cette équipe d’experts, dont la composition a pu changer au cours des mois, la plateforme affichant ses conquêtes mais se révélant plus discrète sur ceux qui l’abandonnent en chemin, qui a poussé Binance à envisager la voie d’un règlement financier.
Ainsi, un article tout récent du Wall Street Journal, qui cite le directeur de la stratégie de la société, Patrick Hillmann, révèle que cette option est sur la table des négociations avec les instances de régulation US. En quête « de mesures coercitives » pour réparer les préjudices supposés, ce dernier déclare que « le résultat des enquêtes en cours sera probablement des amendes » ou peut-être plus, puisque « c’est aux régulateurs de décider ».
Rien d’étonnant. En effet, c’est plutôt la procédure habituelle aux Etats-Unis, adoptée notamment par la SEC, que de toucher au portefeuille les sociétés incriminées. Dernier antécédent en la matière dans le domaine crypto, la plateforme Kraken qui a dû non seulement arrêter son offre de jalonnement aux résidents US, mais en plus s’acquitter d’une amende de 30 millions de dollars.
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