Binance – Face à un recours collectif suite à l’effondrement du stablecoin UST

14 juin 2022 - 15:00

Temps de lecture : 2 minutes

Par Hugh B.

Décidément, les répercussions liées à l’effondrement du stablecoin UST et de l’écosystème Terra n’ont pas fini de déclencher des remous. Cela entre un effet domino dévastateur qui entraîne bon nombre d’acteurs importants dans cette débandade. Et des investisseurs bien décidés à trouver un autre responsable qu’eux-mêmes pour expliquer leurs placements risqués. Raison pour laquelle la plateforme Binance doit faire face à un recours collectif à son encontre. Car elle aurait fait une trop importante promotion de ce stablecoin présenté comme « sûr. »

Être le leader n’a définitivement pas que des avantages. Il suffit de voir comment la plateforme Binance tente de se débattre face aux nombreuses attaques dont elle est la cible. Avec d’un côté les instances de régulation bien décidées à creuser partout où des amendes semblent possibles à infliger. Et de l’autre des investisseurs portés par un marché haussier, mais depuis (re)tombés de très haut avec des pertes importantes à la clé. Et cette simple question : qui peut être tenu pour responsable de ce carnage ?

Car les investisseurs victorieux sont des génies de la finance. Mais ceux qui perdent de l’argent sont les malheureuses victimes d’influenceurs et autres acteurs d’un écosystème entièrement développé pour les arnaquer. En oubliant l’un des principes de base de ce marché : n’investir que ce que l’on peut perdre. Et en ne confondant pas la nécessité de DYOR (faire ses propres recherches) avec la marque de luxe. Mais peu importe, Binance est responsable des pertes engendrées par l’effondrement du projet Terra « Classic » (LUNA, devenu LUNC).

Binance – Face à un recours collectif

En effet, un recours collectif vient d’être déposé contre la plateforme Binance US aux États-Unis. Cela au sujet de la manière dont cette dernière a présenté le stablecoin UST comme « sûr » et « adossé à des monnaies FIAT. » Alors que ce dernier ne bénéficiait pas – de toute évidence – des garanties nécessaires et suffisantes pour en faire un placement de père de famille. Mais est-ce vraiment surprenant ? En tout cas visiblement assez pour prétendre a posteriori que les affirmations de Binance sur le sujet étaient trompeuses. Cela en oubliant un peu vite que même cette dernière a perdu plus d’un milliard de dollars dans cette affaire…

Mais le fait est que Binance est une structure centralisée (CEX). Et les exigences légales auxquelles elle doit se plier ne sont pas les mêmes que dans le cas d’une plateforme décentralisée (DEX). Raison pour laquelle elle doit actuellement répondre de ce qui est présenté comme une trop grande motivation à vendre les bienfaits du stablecoin UST. Avec en première ligne, une accusation sans surprise de vente de titres financiers non déclarés. Ce qui doit faire jubiler Gary Gensler, président de la Securities and Exchange Commission (SEC) américaine.

Régulation

Le président de la SEC voit des titres financiers non déclarés partout partout partout...

Hugh B. - 10 Août 2021 - 10:12

Avant de commencer cet article, il a été nécessaire de vérifier que le [...]

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Car, selon les plaignants, le stablecoin UST ne serait rien d’autre qu’un titre financier non déclaré (ce qui reste à démontrer). Ce dernier revendu sans autorisation par Binance. La plateforme ayant elle-même « refusé de s’enregistrer auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis soit en tant que bourse de valeurs, soit en tant que courtier. » Et pour le coup également accusée de « défaut » dans la divulgation des risques liés à l’UST et au LUNA. Une volonté présentée comme « intentionnelle et fondamentale pour la stratégie à long terme de Binance. » Cela reste à prouver. Mais cette actualité démontre au moins de façon certaine le retour en force des rageux de marché baissier !

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