Régler votre Coca-Cola en Bitcoin

10 juin 2020 - 10:53

Temps de lecture : 2 minutes

Plus de 1200 distributeurs automatiques offrent le bitcoin comme option de paiement aux amateurs australiens et néo-zélandais de boissons non alcoolisées.

Une appli nouvelle génération

L’un des cinq plus grands embouteilleurs et distributeurs de la fameuse boisson, Coca-Cola Amatil (15 000 employés, 270 millions de clients, 140 marques), s’est associé à la startup de paiements cryptographiques Centrapay pour pouvoir proposer ce type de paiement.

Les consommateurs qui veulent payer en cryptomonnaie doivent d’abord télécharger Sylo Smart Wallet depuis Apple ou l’App Store de Google. Une application nouvelle génération qui conjugue un système de messagerie privée et un portefeuille numérique. Grâce à cette infrastructure innovante, les utilisateurs peuvent effectuer des appels audio et vidéo sécurisés, envoyer des messages, envoyer et recevoir des cryptos et les stocker.

Pour en revenir à l’achat de Coca, une fois le portefeuille installé, les utilisateurs ont juste à scanner le code QR équipant le distributeur automatique pour obtenir leur boisson favorite. Au départ, Coca-Cola Amatil avait d’ailleurs installé ce type de dispositif pour les clients chinois, grands amateurs de paiement électronique.

Nous avons initialement appliqué les codes QR pour desservir les clients Alipay et WeChatPay dans les points d’accès touristiques. Nous voulons nous assurer que les clients peuvent effectuer des transactions avec nous dans leur devise préférée. Accepter les actifs numériques est donc la prochaine étape pour nous à mesure que les actifs numériques deviennent plus populaires

Des cryptos à foison et un marché concurrentiel

Le règlement peut s’effectuer non seulement en bitcoin et en ether, mais aussi avec tous les jetons au format ERC-20 si on se fie au site de Centrapay qui affirme prendre en charge une centaine d’actifs numériques. Une conversion immédiate est réalisée en dollar australien ou néo-zélandais, de sorte que l’embouteilleur n’est pas exposé à la volatilité du marché des cryptos.

Pour l’avenir, Centrapay prévoit grand. 

Maintenant que nous avons montré comment cela peut fonctionner en Australie et en Nouvelle-Zélande, nous cherchons à développer l’entreprise à l’échelle mondiale. Nous avons établi une présence en Amérique du Nord et ciblerons ensuite le marché américain avec des innovations inédites.

Il n’est bien sûr pas le seul sur le créneau. L’un des ses grands rivaux est la société taiwanaise SecuX. Elle a déjà lancé un terminal de paiement crypto en janvier pour les commerces de détail qui peut aussi aisément s’adapter au distributeur automatique.

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