Bitcoin – Son white paper a été publié il y a 14 ans aujourd’hui
31 octobre 2022 - 13:30
Temps de lecture : 2 minutes
Par Hugh B.
Le Bitcoin est connu de tous, même s’il n’est effectivement utilisé que par une poignée d’individus à l’échelle mondiale. Une aventure débutée en janvier 2009 avec la mise en service effective de son réseau. Mais dont les jalons avaient déjà été officiellement posés quelques mois plus tôt, avec la publication de son white paper le 31 octobre 2008. Un document historique de seulement 8 pages qui expose un « système de paiement numérique peer-to-peer » en train de bouleverser l’équilibre monétaire international…
Personne ne sait qui est Satoshi Nakamoto, pseudonyme créateur du Bitcoin. Au point qu’il puisse tout autant s’agir d’un individu seul ou d’un groupe de développeurs. Mais quoi qu’il en soit, ce dernier est entré dans la postérité depuis la publication officielle du white paper de cette cryptomonnaie emblématique. Au point de bouleverser en profondeur le principe même de monnaie en y apportant une toute nouvelle dimension numérique et indépendante de tout gouvernement et/ou Banque centrale.
Bitcoin – Happy white paper day
Cela s’est passé le 31 octobre 2008 sur la liste de diffusion dédiée à la cryptographie du nom de Metzdowd.com. Une publication toujours visible à l’heure actuelle, au caractère résolument révolutionnaire. Car elle pose les bases d’une monnaie numérique enfin capable de résoudre le problème récurrent des « doubles dépenses ». Et cela tout en permettant de réaliser des « paiements en ligne envoyés directement d’une partie à une autre sans avoir à passer par une institution financière. »
« Propriétés principales : les doubles dépenses sont évitées grâce à un réseau peer-to-peer. Pas de mint ou d’autres parties de confiance. Les participants peuvent être anonymes. Les nouvelles pièces sont fabriquées à partir d’une preuve de travail de style Hashcash. La preuve de travail pour la nouvelle génération de pièces alimente également le réseau pour éviter les doubles dépenses. »
Satoshi Nakamoto
Et même si c’est en premier lieu le caractère innovant du mécanisme de consensus Proof of Work qui a été mis en avant, les avancées proposées étaient également idéologiques. Avec comme point principal, une décentralisation et une résistance à la censure qui vont devenir le terreau du secteur des cryptomonnaies. Et une épine de plus en plus douloureuse dans le pied des régulateurs et des Banques centrales.
Bitcoin – Une aventure qui s’écrit au présent
Car depuis cette époque, le Bitcoin a parcouru un chemin incroyable que même Satoshi Nakamoto ne devait pas imaginer. Avec comme principal exemple, la capitalisation boursière de sa cryptomonnaie BTC qui a dépassé pour la première fois – et à deux reprises – le montant record des 1000 milliards de dollars l’année dernière. Mais également le développement de solutions comme le réseau Lightning Network qui permet de lui redonner ses lettres de noblesse en offrant un moyen de paiement pour des opérations de la vie courante sous la forme de micro-transactions quasi instantanées.
Car le Bitcoin est une aventure qui s’écrit toujours au présent. Et son white paper est même la source de conflits aussi improbables que ridicules. Cela pour tenter d’en revendiquer l’écriture ou essayer d’en extirper une vision politique qui n’a rien à voir avec son but initial : « une description technique d’un problème et une solution proposée à ce problème« . C’est en tout cas sous cette forme que Dustin Trammell, l’un de ses premiers contributeurs extérieurs, tente d’en expliquer la raison d’être.
Car l’une des seules certitudes à propos de la vision idéologique du Bitcoin est qu’il s’inscrit dans une dimension CypherPunk impossible à ignorer. Et dont le maintien ressemble de plus en plus à un grand écart impossible à tenir…
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