La déconstruction des 3 idées reçues principales sur le Bitcoin

26 janvier 2019 - 11:52

Temps de lecture : 12 minutes

Par Julie P.

Depuis la fin de l’année 2017, et la mise en avant des cryptoactifs par les médias, une partie du grand public a commencé à s’y intéresser plus sérieusement. Pourtant, il est notable que les cryptomonnaies et la technologie Blockchain sont apparues comme une nébuleuse auprès de la population et de nombreuses étiquettes leur ont été attribuées.

-Ce dossier vous est proposé par L’équipe du Blockchain & Crypto-Assets Institute –

Bitcoin

 

Le Bitcoin et les cryptoactifs de manière générale ont souvent été associés à des activités illicites. En effet, on les accuse souvent de servir aux réseaux criminels et de permettre la vente de drogues ou d’armes. Ce n’est pas tout, sa valeur est également régulièrement remise en cause, et sa sécurité parfois considérée comme faible. Cet article a pour but de pointer du doigt ces idées reçues et d’analyser à quel point elles sont vraies ou non.

Idée reçue n°1 : Le Bitcoin et les activités criminelles ? (financement du terrorisme, évasion fiscale)

Les détracteurs du Bitcoin parlent souvent de celui-ci comme d’une arme pour les activités criminelles telles que le blanchiment d’argent, la fraude fiscale et le financement du terrorisme.

Cette réputation qui lui collait à la peau jusqu’en 2013 était notamment due à Silk Road (un supermarché du crime en ligne fermé 2 fois depuis par le FBI). Cette plateforme, accessible via le Deep Web permettait de se procurer de nombreux objets illicites comme de la drogue, des cartes bancaires volées ou même des faux papiers. Ce site utilisait le Bitcoin comme seul moyen d’échange lorsque sa valeut était alors d’environ 120 dollars.

Le logo de Silk Road

Le logo de Silk Road

Il a toujours été difficile de savoir quelle part exacte du volume quotidien du Bitcoin était utilisée pour des activités illégales. De nombreux chiffres ont été évoqués à ce sujet au fil des années.

Selon un rapport du Sénat en 2014, les transactions liées à Silk Road n’étaient que d’un pour cent en 2014. D’autres médias parlent de 3 à 6% du total du volume quotidien du Bitcoin consacré à l’activité criminelle. Le Drug Enforcement Administration (DEA), lui, parle de 90% d’activités criminelles via le Bitcoin en 2013 contre 10% seulement en 2018.

Le développement de la monnaie créée par Satoshi Nakamoto est donc largement passé par l’utilisation de celle-ci à des fins illicites. Cependant, est-ce encore le cas aujourd’hui ?

D’après les chiffres évoqués, il semblerait que ce ne soit majoritairement plus vraiment le cas. Aujourd’hui, le Bitcoin est d’autant plus utilisé en tant qu’actif financier que comme moyen de faire transiter de l’argent pour des activités illégales.

“L’utilisation des devises cryptographiques par les groupes terroristes est peu répandue car elles offrent peu d’anonymat” constate le rapport de la Rand Corporation sur le Bitcoin et le Dark Web.

Le Bitcoin contribue-t-il à l’évasion fiscale ?

Faire circuler de l’argent avec du Bitcoin est plus simple que de transférer des fonds d’un compte à un autre ou de déplacer de l’argent liquide. C’est d’autant plus vrai avec de grosses sommes. En effet, les transferts sont instantanés, quasiment sans frais et sécurisés.

On a souvent considéré que le Bitcoin servait à cacher de l’argent et contribuait à l’évasion fiscale. Cependant, il semble également que cela soit de moins en moins vrai.

Une fois sur le réseau Bitcoin, caractérisé par la Blockchain, toutes les transactions sont inscrites sur le registre sans jamais n’être effacées. Cette technologie permet donc de retracer chaque transaction de son émetteur jusqu’à son destinataire.

Certes, le BTC s’échange uniquement en ligne, mais n’est pas pour autant qu’il est complètement anonyme. En effet, pour acheter du Bitcoin et d’autres cryptomonnaies aujourd’hui, il est nécessaire d’effectuer un virement SEPA ou de lier son compte bancaire à la plateforme d’achat (broker).

-Ce point est tout de même à nuancer car un mineur par exemple n’aura jamais à lier ses comptes bancaires à un exchange. Tout dépend donc du contexte. Cependant, de nombreuses plateformes d’échange veulent montrer patte blanche en ce qui concerne la loi. L’exemple le plus concret est Coinbase avec les régulations américaines.-

Le système Bitcoin n’est en effet pas anonyme, il est pseudonyme. A première vue, personne ne sait qui est derrière ce pseudonyme mais grâce aux systèmes de vérification Know Your Customer (KYC), il est possible de pouvoir retracer les différents wallets afin de les associer à une personne légale.

C’est notamment le cas de l’organisation gouvernementale française “Tracfin” (chargée de la lutte contre le blanchiment d’argent et contre le financement du terrorisme) qui a désormais les capacités techniques de mettre la Blockchain sous surveillance afin de suivre les comptes où transitent des sommes soupçonnées d’être illicites.

Il est également important de noter que l’optimisation fiscale et le blanchiment d’argent font également déjà partie de l’économie réelle (plus de 80 milliards d’euros d’évasion fiscale par an rien qu’en France). De plus en plus de sociétés dont de grandes multinationales connues utilisent des paradis fiscaux, des sociétés-écrans ou même des sociétés offshores afin d’optimiser leurs fiscalités et alléger leurs impôts.

Cette part difficilement imputable aux cryptoactifs représenterait “seulement” 2,5% des transactions totales du Bitcoin en 2016 (d’après les estimations de Chainalysis pour le New York Times).

Qui plus est, avec les améliorations des systèmes d’authentification et d’utilisation (KYC obligatoire et double vérification sur les exchanges), cette proportion devrait encore diminuer au fur et à mesure des années de développement du réseau.

Selon Philippe Hernin, économiste et auteur d’un guide pratique sur le Bitcoin : “Toutes les transactions peuvent alors être remontées”.

anonymat Bitcoin

Le Bitcoin permet-il un anonymat total ?

Toutes les activités illégales confondues correspondraient donc à un total assez faible de l’utilisation du Bitcoin aujourd’hui. Celui-ci est de plus en plus tracé et surveillé, et il est désormais majoritairement demandé de justifier de son identité pour s’en procurer.  L’activité informelle et illicite est donc aujourd’hui largement dépassée par l’activité spéculative et financière.

On peut faire une comparaison avec l’émergence d’Internet, la technologie d’Internet était également stéréotypée comme un lieu d’échange pour les criminels, pédophiles et autres circuits illégaux. Aujourd’hui, le monde est connecté et peut s’informer sur tous les sujets grâce à l’apparition du World Wide Web.

Quand est-il des autres cryptomonnaies ?

Il existe par ailleurs d’autres cryptomonnaies telles que le Monero, le Dash ou le Zcash qui ont des protocoles de cryptage beaucoup plus développés, et qui par définition sont anonymes.

Elles peuvent être potentiellement utilisées pour des activités criminelles ou illicites. Cependant, il est difficile de déterminer avec précision le rôle de celles-ci dans le crime organisé.

Le ZCash, le Monero, le DASH

Le ZCash, le Monero, le DASH

Qui plus est, l’agent de la DEA, Lilita Infante, a déclaré que son service dispose des moyens nécessaires pour traquer les monnaies confidentielles telles que le Monero ou le Zcash.

Idée reçue n°2 : Le Bitcoin est une bulle ?

-Vous pouvez consulter notre dossier qui revient en détail sur les bulles de l’histoire financière et du Bitcoin.-

Tout d’abord, une bulle est un phénomène de valorisation boursière par rapport à la situation financière réelle. La bulle spéculative a pour effet de pousser artificiellement les cours vers le haut (sous le jeu des croyances des acheteurs) de façon excessive par rapport à la valeur financière intrinsèque des biens ou actifs. La volatilité des cours augmente fortement et présente un danger important lorsque la bulle éclate.

Historiquement, la première bulle recensée est celle de la Tulipomanie (1636 – 1637). Cette fleur connue de tous était signe de richesse et de bourgeoisie dans les pays nordiques, si bien que toute la population voulait s’en procurer une.

Comme toutes fleurs, c’est un produit périssable qui ne pousse pas toute l’année, les notaires ont donc créé des contrats futurs (aussi appelé commerce du vent) pour répondre à la demande exponentielle de bulbes de tulipe, avec une livraison du produit pour l’année suivante. Le prix est donc monté en flèche (jusqu’à 10 fois le salaire d’un artiste spécialisé) avant de s’effondrer.

Crise de la Tulipomanie

Crise de la Tulipomanie

Isaac Newton, maître de la monnaie de Londres dans les années 1700, expliquait lui-même qu’il “pouvait calculer les mouvements des corps célestes mais pas la folie des gens”.

La bulle technologique la plus récente est évidemment celle d’Internet, qui a eu lieu à partir 1995 et qui a eu son apogée en mars 2000. Le krach est survenu à partir de mars de la même année, s’étendant à l’ensemble des bourses et provoquant une récession économique de ce secteur et de l’économie en général. Tous les profits réalisés depuis 1995 par les 4300 sociétés du NASDAQ disparaissent à cause des pertes gigantesques de 2000-2001. Cette bulle spéculative s’appuyant sur un secteur technologique émergent a vu ses cours s’effondrer, de nombreuses sociétés ont fait faillite, d’autres comme Apple sont remontées en flèche ensuite.

Il y a un parallèle à faire avec la technologie Blockchain, qui touche également l’économie mondiale. Comme pour internet, la Blockchain et surtout le Bitcoin ont une réelle base fondamentale. Sa valeur est définie par la spéculation autour de son utilisation et future utilisation, qui ne reflète que difficilement la valeur intrinsèque de la technologie.

-L’une des différences entre les investissements boursiers (actions) et ceux des cryptomonnaies est la méthode d’acquisition. Pour l’un, il faut acheter une action dans sa globalité alors que pour l’autre, il est possible de se procurer 1/10 de Bitcoin (la quantité que l’on souhaite pour la somme que l’on est prêt à investir).-

Les différents médias

Les différents médias

D’après les médias, le bitcoin est une bulle qui a déjà éclaté plusieurs fois. Plus précisément à trois reprises ils ont annoncé un éclatement de celle-ci, en 2014, fin 2015 et mi 2016.

Et si l’on analyse les cours, on peut s’apercevoir qu’ils ont raison. Le Bitcoin et les cryptoactifs ont créé plusieurs bulles. Cependant, cela ne contredit en rien le fait que la valeur des cryptomonnaies pourrait être justifiée dans les années futures.

On peut donc considérer que le marché est encore jeune. La folie des investisseurs a créé des bulles, ce qui a pu donner mauvaise presse aux cryptodevises. Cependant, les caractéristiques techniques font que c’est un actif qui est très plébiscité pour sa technologie. En effet, de nombreuses multinationales ont des partenariats avec des projets cryptos.

Internet qui a été la dernière grosse bulle connue est aujourd’hui massivement utilisé dans le monde. Les spéculations au niveau des prix des cryptos n’entachent pas ses possibilités de développement à grande échelle.

La confiance envers les banques est également un point central des futurs investissements dans cette nouvelle forme de capitalisation.

En effet, si la confiance diminue encore, les particuliers pourraient être poussés à placer leurs capitaux dans les cryptomonnaies. Celles-ci ne sont pas seulement des actifs de spéculation, mais également une réserve de valeur.

« Le système Bitcoin n’a en effet aucune emprise sur la folie des gens, c’est seulement et uniquement la folie des gens avares et les comportements de masses qui forment les bulles. »

Idée reçue n°3 : Le bitcoin est-il réellement sécurisé ?

Le système de sécurité

Tout d’abord, un système de sécurité se base sur trois paramètres pour prouver que l’on est bien un utilisateur de celui-ci :

  • Ce que l’on a (une clé privée/publique, une carte bancaire)
  • Ce que l’on sait (un code, un mot de passe, 2FA)
  • Ce que l’on est (biométrie, KYC)

 

Le système blockchain et les cryptomonnaies en général sont sécurisés et chiffrés par la cryptographie asymétrique qui est bien plus complexe que la cryptographie symétrique.

La différence principale entre le chiffrement symétrique et asymétrique est le fait que le premier utilise la même clé pour chiffrer et déchiffrer. Le second, au contraire, aura deux clés différentes, une clé publique et une clé privée. Chaque clé est unique et permet donc une sécurité optimale.

La clé publique peut alors être envoyée à toutes personnes qui souhaitent communiquer avec soi car il n’y a que la clé privée qui pourra déchiffrer le message. Un autre dossier revient plus en détail sur les explications de la cryptographie.

Cette idée reçue est donc en contradiction totale avec l’argument principal des réseaux Blockchain. Développés pour assurer la sécurité et créer de la confiance, les réseaux distribués ont su créer une place économique attrayante.

Cependant, comme chaque système de sécurité, la technologie Blockchain a ses failles et ses défis à relever, en témoigne l’attaque des 51%, plus connue sous le nom de l’attaque Goldfinger. L’Ethereum classic en a fait les frais il y a quelques jours.

Attaque Goldfinger - 51%

Attaque Goldfinger – 51%

 

L’attaque Goldfinger

C’est une attaque qui cible les blockchains à “preuve de travail” ou “preuve d’enjeu”. Le but de celle-ci est de bloquer les validations de transactions des utilisateurs de cryptomonnaies grâce à une puissance de calcul incommensurable.

Cela permettrait de pouvoir réaliser une double dépense (double spending), ce qui est normalement impossible sur une blockchain (de par ces caractéristiques intrinsèques) mais qui le deviendrait en modifiant l’historique de celle-ci.

Le principe même de la sécurité des blockchains repose sur le fait que les calculs sont distribués entre tous les nœuds (autrement dit mineurs) qui sont ensuite validés par une méthode de consensus. Si un nœud introduit une erreur ou pirate la blockchain, la masse de nœuds va automatiquement corriger cette erreur.

Mais si une coopérative de minage regroupe plus de 51% du pouvoir de validation en un nœud, il lui devient possible de valider des blocs corrompus afin de les rendre officiels. Bien sûr, les différentes coopératives sont loin du compte sur le Bitcoin par exemple. En effet, les mineurs sont dispersés à travers le monde et dans différentes coopératives de mineurs comme le montre le graphique ci-dessous.

Aucune de ces coopératives n’est capable de prendre le contrôle de la blockchain du Bitcoin, car celle-ci est trop développée. Même si la volonté était là, cela entraînerait une chute des cours par manque de confiance et cela nuirait aux affaires des principaux concernés. Les coopératives n’ont donc aucun intérêt à faire cela.

Attaque Goldfinger

 

Attaque de plateformes centralisées

Plus une blockchain possède un réseau étendu et dispersé, plus il est difficile de modifier son code ou de créer une transaction frauduleuse. Ainsi, beaucoup de piratages recensés (vols massifs de cryptoactifs) ne portaient pas sur le protocole lui-même, mais sur des interfaces en rapport avec celui-ci comme les plateformes d’échange.

De telles attaques consistent simplement à subtiliser les clés privées confiées par des utilisateurs à ces sites et à les utiliser afin de transférer les sommes en crypto auxquelles elles correspondent vers un autre compte.

Ces attaques peuvent être perpétrées sur les exchanges (lieu où s’échangent les cryptos) et c’est pour cette raison qu’il est déconseillé d’y entreposer ces cryptodevises :

• Exchange Mt.Gox, juin 2011 – 39135 $, février 2014 – 350 millions de dollars
• Exchange Bitfinex, août 2016 – 93 millions de dollars

Ce type d’attaque est impossible sur les sites de change décentralisés (DEX). De plus, il existe des portefeuilles totalement décentralisés dédiés à chacune des cryptomonnaies directrices (BTC, ETH, BCH, LTC, etc.) disponibles sur internet, sur smartphone ou encore disponible sur Ledger (sous forme de clé USB).

-Vous pouvez également consulter notre dossier sur la sécurité pour apprendre les bonnes pratiques.-

De nouveaux systèmes de sécurité sont mis en place sur certains exchanges centralisés réputés afin de protéger les comptes des utilisateurs malgré leur détention des clés privées :

Know Your Customer (KYC) qui certifie que chaque compte est associé à une personne physique
2FA : C’est une authentification à double facteur
Question secrète : Une réponse à cette question est demandée après avoir rentré son login et son mot de passe

Attaque par les failles du code

Bien que les protocoles soient en accès libre et que les communautés qui les entourent s’assurent de leur sécurité, une faille dans leur code n’est pas inenvisageable. Même les plus anciens protocoles ne sont pas à l’abri d’une faille, c’est ainsi que le Bitcoin fut attaqué avec succès le 15 août 2010.

En effet, 184 milliards de bitcoins furent créés instantanément lors d’une transaction grâce à un « bug de dépassement de capacité ». Le code utilisé pour vérifier les transactions avant de les inclure dans un bloc ne prenait pas en compte des valeurs aussi grandes.

Plusieurs blockchains cherchent à dépasser le simple usage transactionnel pour proposer des applications plus développées qui prennent la forme de programmes informatiques inscrits dans la blockchain : les smarts contracts.

Ces perspectives nouvelles ont cependant une contrepartie en termes de sécurité. En effet, ces programmes ajoutent de la complexité dans le protocole et donc de potentielles failles exploitables par des pirates.

Les erreurs dans la conceptualisation du codage en informatique sont très punitives et le cas du piratage de juin 2016 de l’application TheDAO sur la Blockchain Ethereum est probablement le plus emblématique à ce titre avec plus de 60 millions de dollars en ether (ETH) volés.

HackerOne, leader dans son domaine, est une plateforme de coordination des vulnérabilités et de bugs. Cette plateforme permet de mettre en relation des entreprises et des “white hat hackers” (pirates informatiques éthiques) dans le but de tester la sécurité de leurs systèmes informatiques.

En 2018, les entreprises du secteur crypto ont récompensé d’un peu moins de 900 000 dollars les white hat hackers pour avoir trouver des failles dans leurs systèmes en lien avec la technologie Blockchain.

Il est nécessaire de rappeler que ces failles ne remettent pas en cause la technologie elle-même, mais celles des différents acteurs. La confiance des utilisateurs et donc la sécurité est la priorité pour la Blockchain, car sans elle le système n’aurait plus de réelle valeur.

En effet, la Blockchain est fondée sur un principe de décentralisation du pouvoir, ce qui représente l’outil cryptographique le plus développé de nos jours pour assurer la sécurité des données des utilisateurs et l’organisation de leurs échanges. Les erreurs du passé sont des opportunités qui lui donnent aujourd’hui une vraie légitimité en temps que base de données ultra-sécurisée.

Ces idées reçues sur la technologie Blockchain sont des freins pour les investisseurs (professionnels et particuliers) qui permettraient l’accélération de l’adoption massive. Cependant le développement de la technologie est déjà au cœur des institutions financières et autres acteurs de l’économie mondiale tels qu’Amazon et Carrefour, et de certains pays comme l’Australie et l’Estonie.

Quelques sources :

https://bitcoin.org/fr/securiser-porte-monnaie

https://www.axiras.fr/information/est-ce-que-le-bitcoin-est-securise

https://cryptogains.fr/911-stocker-securiser-bitcoins

https://www.ledger.com/products/ledger-nano-s?r=b657&path=/products/ledger-nano-s

https://www.rennard.org/Darknet/cryptomonnaies.html

https://www.rand.org/blog/2018/01/bitcoin-and-the-dark-web-the-new-terrorist-threat.html

https://bitcoin.fr/public/divers/docs/Rapport_de_la_commission_des_finance_du_Senat.pdf

https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/les-cryptomonnaies-cible-privilegiee-des-cybercriminels-en-2018-1479167.html

https://m.lesechos.fr/patrimoine/bitcoin-des-activites-criminelles-minoritaires-0301043109278.php

https://www.blockchain.com/pools?timespan=4days