BNY Mellon – Les cryptomonnaies « sont là pour rester »
Alors que le marché des cryptomonnaies tente encore de sortir de la crise, certains acteurs de l’économie traditionnelle renouvellent leurs vœux en sa faveur. Une déclaration d’intention cette fois en provenance de la banque d’investissement BNY Mellon. Car son responsable des actifs numériques, Michael Demissie, l’affirme : le krach de 2022 n’ébranlera pas l’intérêt institutionnel pour ce type d’investissement.
09 février 2023 - 15:00
Temps de lecture : 2 minutes
Par Hugh B.
Les choses changent dans le secteur des cryptomonnaies. Car la baisse généralisée de plus de 60% de cette économie numérique au cours de l’année passée ne fait dorénavant plus fuir (tous) les investisseurs institutionnels. Et même si certains dinosaures crient encore à la mort du Bitcoin, c’est bien la confiance qui s’impose dans le domaine. Mais tout de même avec une certaine retenue nécessaire.
Un attachement réitéré par la banque d’investissement BNY Mellon en cette fin de semaine. Il faut dire qu’elle était devenue, en avril de l’année dernière, le principal dépositaire des réserves du stablecoin USDC de Circle. Et une fervente amatrice de cryptomonnaies, sous la pression grandissante de ses investisseurs les plus fortunés. Un essai visiblement transformé.
BNY Mellon – Les cryptomonnaies « sont là pour rester »
Est-ce une manière de réaffirmer sa position, ou de rassurer ses investisseurs les plus anciens ? Quoi qu’il en soit, le responsable des actifs numériques de la banque d’investissement BNY Mellon l’affirme, le secteur des cryptomonnaies « est là pour rester ». Une conviction visiblement partagée par les personnes interrogées dans le cadre d’une enquête menée en octobre dernier par Michael Demissie sur le sujet. Car 88% d’entre elles considèrent que l’important ralentissement du marché des cryptomonnaies de 2022 n’a pas modifié leurs plans d’investissement à long terme.
Un intérêt « au sens large » des clients de BNY Mellon pour les actifs numériques. Surtout si l’on considère que 86% des positions prises concernent des placements de type « buy and hold ». C’est-à-dire avec un objectif situé sur plusieurs années au minimum. Mais cela toujours dans l’attente d’une réglementation plus claire de la part des régulateurs US, afin que cette industrie « puisse aller de l’avant ». Et autant dire que la volonté de la Securities and Exchange Commission (SEC) d’interdire le staking ne va absolument pas dans ce sens.
« Nous avons absolument besoin d’une réglementation et de règles plus claires. Nous avons besoin d’acteurs responsables qui peuvent offrir des services fiables à la hauteur de la confiance des investisseurs«
Michael Demissie
Une déclaration d’intention qui intervient quelque jours seulement après la nomination de Caroline Butler au poste de PDG du département Digital Assets de BNY Mellon. Cette dernière en charge de piloter la prochaine vague d’adoption des cryptomonnaies par les clients de la banque. Avec comme principaux outils, sa propre plateforme de conservation lancée en octobre et un partenariat avec la structure Chainalysis pour développer un suivi de ce marché plus sûr et opérationnel.
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