Dans les faits, cette introduction va apporter quelques changements à la réalité du marché d’Ethereum. Et en premier lieu, une (plus) forte volatilité programmée lors des dates de clôture de ces contrats. Une réalité connue des traders habitués au marché du BTC. Et qui peut permettre de réaliser des opérations intéressantes, selon un calendrier défini à l’avance.
Un second point sera l’arrivée des fameux gaps CME. Ces zones de « vide » dans la cotation des cryptomonnaies du fait de la fermeture des marché traditionnels durant le week-end. Et qui apparaissent suite à un mouvement important qui n’est pas reporté. Ce qui représente ensuite des zones que le Bitcoin a l’habitude de toujours venir combler. Soit une indication fiable et importante de l’orientation que peut prendre son cours. Mais Ethereum réagira-t-il de la même manière ?
De plus, cette introduction s’accompagne de la publication hebdomadaire d’un rapport qui rend publiques les positions détenues sur ce marché par les structures institutionnelles. Soit au final une plus grande visibilité pour les investisseurs et les traders. Il semble donc que sur le papier cela ressemble à une bonne nouvelle !
Mais ce type de contrats est également connu pour imposer une forte pression sur le marché qui en supporte la mise en place. Ce qui peut parfois être un frein de taille à la progression de son cours. Et une composante non négligeable de la fixation d’un prix qui arrange plus les investisseurs institutionnels que les autres. Surtout si l’on considère que ces prises de position sont en cause dans les 3/4 des baisses qu’enregistre le BTC. Et qu’il n’y a aucune raison pour que l’ETH échappe à cela…