Human Rights Foundation – Le Bitcoin « répare la démocratie »

Il faut parfois prendre un peu de recul en Europe – et dans les pays dits riches – pour comprendre la véritable nature du Bitcoin. Car il est autre chose que cet outil purement spéculatif destiné à enrichir les investisseurs aventureux. Et sa principale force ne réside pas dans ses 17 500% de hausse sur la dernière décennie. En tout cas pas aux yeux de son fondateur pseudonyme Satoshi Nakamoto.

Car le Bitcoin est avant tout un outil monétaire numérique résistant à la censure des banques centrales et des gouvernements. Une force que l’on pourrait mesurer à la hauteur des nombreuses interdictions érigées à son encontre. Pourtant il est techniquement impossible d’en contrôler le développement ou la circulation. Une situation présentée par Alex Gladstein, directeur de la stratégie pour la Human Rights Foundation, comme favorable au principe même de démocratie.

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Bitcoin – Un outil pour réparer la démocratie

Le constat n’est pas nouveau, mais il fait du bien dans un contexte actuel plus portée sur la réglementation aveugle du secteur des cryptomonnaies. Cela au sujet du caractère révolutionnaire du Bitcoin, au sens politique du terme. C’est-à-dire indépendant de toute volonté de contrôle et en opposition frontale au modèle de fonctionnement de notre société actuelle. Raison pour laquelle il inquiète tellement les gouvernements.

Un statut unique qui permet à cette cryptomonnaie de bénéficier d’un traitement différent de la part des instances de régulation, en tant que marchandise (commodities). Mais au-delà de ces préoccupations légales, c’est bien son caractère anti-autoritaire qu’Alex Gladstein souligne dans une récente interview de ce début de semaine. Car selon lui, « le Bitcoin répare la démocratie ».

« Le Bitcoin répare la démocratie. Il est la liberté d’expression, le droit de propriété et des marchés de capitaux ouverts. Les tyrans ont besoin du contraire : ils ont besoin de censure, de confiscation et de marchés fermés« 

Alex Gladstein

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Bitcoin – Une arme contre la tyrannie

Car le Bitcoin permet des échanges internationaux instantanés, avec des frais peu élevés et une relation peer-to-peer inviolable. Une offre portée par le réseau Lightning Network dont le développement ne cesse de s’imposer depuis sa mise en place. Et un statut qui pose de nombreux problèmes aux régimes autoritaires très motivés pour lui barrer la route.

Avec en tête de cette course la Chine en train de toute faire pour imposer son yuan numérique sur la scène internationale. Mais également la Russie… en tout cas avant la mise en place des sanctions internationales à son encontre. Car d’un seul coup, les fonctionnalités innovantes et anti-censure du Bitcoin sont devenues bien plus attractives… Un nouveau paradoxe de cette cryptomonnaie.

« C’est ce dont la Chine et la Russie ont besoin pour survivre. Ils ont besoin de censure. Ils ont besoin de marchés de capitaux fermés et ils ont besoin de confiscation. Le Bitcoin rend très difficile pour les gouvernements le fait d’imposer ces choses à leur peuple« 

Alex Gladstein

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Toutefois, le Bitcoin permet d’échapper aux volontés de contrôle arbitraires des gouvernements de ce monde. Et Alex Gladstein ne manque par de prédire une augmentation de ces cas d’usage. Avec ce qu’il identifie comme des « moments déclencheurs » très probables dans les années à venir. C’est-à-dire des « problèmes techniques et de liquidité avec les services financiers traditionnels » incitant les populations à se détourner de ces systèmes au profit du Bitcoin. Chacun d’entre eux créant « un nouveau Bitcoiner par nécessité ».