BRI – Les cryptomonnaies ont perdu la « bataille » contre les monnaies fiat

Le sujet des cryptomonnaies attise la colère de certains investisseurs historiques (et dépassés) de l’économie traditionnelle, mais également de ses gestionnaires officiels. Avec en tête de cette file le répressif Gary Gensler, patron de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis. Mais également les différentes Banques centrales de ce monde qui voient bien souvent dans cette économie numérique une concurrence monétaire impossible à supporter.

Une situation à l’origine de nombreuses prises de position officielles pour tenter de démontrer le caractère illégal, hautement volatil et criminel de ces cryptomonnaies. Avec comme principal problème – de leur point de vue – l’absence de contrôle qu’elles impliquent. Mais pas d’inquiétudes à avoir, car selon Augustin Carstens, directeur de la Banque des Banques centrales (BRI) les cryptomonnaies ont déjà perdu la bataille contre les monnaies fiat. Et le plus important reste d’identifier la personne qui exprime cette opinion…

Cryptomonnaies

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Augustin Carstens – Les monnaies fiat ont gagné

Cette affaire débute hier, lors d’une interview d’Augustin Carstens réalisée par Bloomberg TV. Ce dernier à la tête de la Banque des règlements internationaux (BRI). C’est-à-dire, pour simplifier, une société anonyme créée en 1930 dont les actionnaires sont des Banques centrales. Cela avec comme but officiel de faciliter la coopération monétaire et financière entre les États. Et de toute évidence, ce dernier n’est pas à ranger dans la catégorie des amateurs de cryptomonnaies.

En effet, lors de cette intervention Augustin Carstens a été amené à aborder le sujet de ces actifs numériques diaboliques. Un secteur qu’il résume volontairement à la faillite de la plateforme FTX, afin de ne pas avoir à regarder là où ça fonctionne. Car selon lui « seule l’infrastructure juridique et historique derrière les Banques centrales peut donner une véritable crédibilité à l’argent« . Ce qui revient à entendre un vendeur de DVD expliquer pourquoi le streaming aurait raté sa cible.

Régulation

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Et comme le secteur des cryptomonnaies est résumé à ses erreurs et ses faillites, la question de sa légitimité en tant qu’alternative aux monnaies fiat est réglée. Car, selon Augustin Carstens, « cette bataille a été gagnée » par les Banques centrales. Car il s’agit d’une « technologie qui ne délivre pas un argent de confiance ». Et si toutefois certains avaient encore des doutes, le G20 devrait passer par là afin d’imposer des « déclarations fortes » au sujet de la réglementation de ce secteur.

BRI – Cryptomonnaies vs monnaies Fiat

Un avis exposé par une personne un peu trop tournée vers le dollar comme seule unité de mesure. Et vis-à-vis duquel de nombreuses monnaies fiat n’ont pas la chance de résister à des baisses dignes d’un bear market sur le marché des cryptomonnaies. Avec, au hasard sur les cinq dernières années : la Livre turque (-80%), la Couronne suédoise (-20%), le Réal brésilien (-37%), le Yen japonais (-22%) et même l’euro (-14%). Mais visiblement le problème est ailleurs…

Néanmoins, il ne faut pas passer à côté de l’information importante camouflée dans les déclarations alarmistes d’Augustin Carstens. Car c’est bien le terme de « bataille » qui doit rester inscrit dans les esprits. En effet, si toutefois certains en doutaient encore, c’est bien une guerre que les régulateurs ont enclenchée à l’encontre des cryptomonnaies. Et leurs décisions prises pour « protéger les investisseurs » sont en fait la campagne de communication qui cache le véritable objectif : dompter ou détruire cette économie numérique.

Bitcoin

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Car selon Augustin Carstens le secteur des cryptomonnaies ne peut exister que « sous certaines conditions ». Ces dernières décidées et imposées par les personnes déjà en charge de la gestion du jeu monétaire mondial. Avec une mention toute particulière à propos du problème des stablecoins privés, dans le viseur de la SEC depuis ce début d’année. Car les régulateurs devront s’assurer d’endiguer leur nuisance pour les consommateurs. Mais également le risque de « fragmentation du système monétaire » qu’ils impliquent… car il faut avant tout protéger le fond de commerce du patron de la banque des Banques centrales !

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