Ripple, CBDCs, même combat
28 septembre 2020 - 12:44
Temps de lecture : 2 minutes
Par Nathalie E.
Ripple prétend pouvoir répondre aux problématiques posées par les futures CBDCs aux infrastructures bancaires existantes grâce à son réseau mondial de paiement RippleNet.
Un service de liquidité à la demande performant
C’est par un article de son blog que Ripple invite les dirigeants de Banques ou d’institutions financières à venir se joindre au Ripple Swell, son rendez-vous annuel, qui se tiendra les 14 et 15 octobre prochain. Virtuelles par la force des choses, ces conférences et discussions en ligne ont pour but de démontrer comment les institutionnels peuvent tirer parti de XRP pour faciliter et soutenir l’utilisation des CBDCs (Central Bank Digital Currency). Son service de liquidités à la demande leur permettant déjà d’effectuer des transactions en temps réel sur plusieurs marchés mondiaux à l’aide de l’actif numérique XRP. Une telle solution pourrait donc également prendre en charge l’échange direct de CBDC.
Le service de liquidité à la demande de RippleNet permet aux institutions financières d’effectuer des transactions en temps réel sur plusieurs marchés mondiaux à l’aide de l’actif numérique XRP. Et une telle solution peut également favoriser l’échange direct de CBDC. XRP est plus rapide, moins coûteux et plus évolutif que tout autre actif numérique. Cela en fait un outil idéal pour combiner rapidement et efficacement deux devises différentes. «
Ripple veut asseoir sa dimension institutionnelle
Ripple a toujours été proche des institutions financières traditionnelles pour développer des solutions de paiement mondiales efficaces et innovantes à destination des entreprises et des particuliers. Cette orientation stratégique qui s’éloigne des visées décentralisées des cryptomonnaies, sans compter les drôles de manoeuvres de ses dirigeants, a fait que le projet a perdu beaucoup de son crédit auprès de la cryptosphère mais en a en revanche acquis au sein de cercles plus conventionnels.
Ainsi, le Forum économique et social (FEM) l’a en quelque sorte consacré en début d’année en l’intégrant à sa boîte à outils dédiée aux cryptomonnaies et en le citant comme exemplaire dans le registre des paiements interbancaires. Mais dès 2015, le FEM l’avait reconnu comme projet porteur appelé à peser sur le futur des règlements internationaux. Plus encore, l’organisation internationale a désigné XRP comme la cryptomonnaie la plus proche de l’espace émergent des monnaies numériques de banques centrales. Il n’en fallait pas plus sans doute, outre bien sûr son protocole technologique très efficient, pour que Ripple se sente pousser des ailes et appuie en ce sens.
La conjoncture marquée par un Covid 19 qui a accéléré le recours aux paiements hors cash et les ratés de la distribution de l’helicopter money – le Congrès américain débat du potentiel d’un deuxième projet de loi de relance alors que 9 millions d’Américains attendent toujours que leur premier chèque de paiement de 1200 dollars arrive par la poste – a ouvert la voie à de nouvelles exigences en matière de numérisation des moyens de paiement. C’est donc tout logiquement que Ripple se positionne sur le marché des CBDCs dont il pourrait faciliter la mise en oeuvre complexe.
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