Test – Quel psychopathe du Bitcoin êtes-vous ?
13 avril 2022 - 13:00
Temps de lecture : 4 minutes
Par Hugh B.
Lorsqu’il s’agit du Bitcoin, les études se suivent mais ne se ressemblent pas toujours. Même si bien souvent son nom est utilisé pour critiquer sa dynamique hors de tout contrôle. Et dans le même temps, des investisseurs réussissant l’incroyable performance d’être à la fois des débiles profonds et des criminels avertis. Avec un caractère ultra-capitaliste présenté la plupart du temps en parallèle d’une volonté de vendre la soupe avariée proposée en retour. Au point de voir des scientifiques se pencher sur la question des maladies mentales qui pourraient toucher ses adeptes. Et de toute évidence, ce sont des psychopathes calculateurs munis d’un ego surdimensionné.
La quantité d’inepties publiées et proférées à l’encontre du Bitcoin pourrait bien finir par en alimenter le réseau. Mais, blague mise à part, les études et autres rapports se succèdent afin de tenter de déterminer à quel point il est nocif. Que cela soit indifféremment pour la planète, l’économie mondiale, la sécurité des investisseurs ou l’ongle incarné de tata Lucette (liste non exhaustive). Car quand on déteste, on ne vérifie pas. Et en plus de cela, aborder le sujet permet d’attirer l’attention sur tout ce qui ne le méritait pas.
Néanmoins, tout n’est pas forcément à jeter d’un bloc dans cette liste de griefs contre le Bitcoin. Au risque de se ranger dans le camp adverse, aveuglé par des ambitions de fortune ou de destruction du dollar. Car le cycle de l’innovation se répète ici comme ailleurs. Avec les premiers arrivés principalement « pour la tech, » dorénavant (mais pas toujours) à la tête de véritables fortunes numériques. Et ceux qui débarquent ensuite, afin de faire fortune sans plus se soucier des fondamentaux inhérents à cet écosystème. Et apparemment une simple question : lequel est le psychopathe ?
Bitcoin – Ses investisseurs sont des psychopathes
Une question essentielle, mise en avant par une récente étude publiée par des chercheurs de l’Université de technologie du Queensland. Cette dernière intitulée : « Personnalités sombres et Bitcoin : L’influence de la tétrade noire sur l’attitude et l’intention d’achat de cryptomonnaies. » Et un constat qui va très certainement faire hurler (de folie ?) dans les rangs de la secte des bitcoiners. Mais également réjouir tous ceux qui cherchaient de nouvelles munitions à moindres frais pour recharger leurs réservoirs à condamnations approximatives.
« Le marché des cryptomonnaies a connu une croissance phénoménale. Pourtant, peu de recherches ont examiné pourquoi les gens veulent en acheter alors qu’il s’agit d’un investissement risqué. La présente recherche étudie un sous-ensemble de personnes intéressées par les cryptomonnaies. Et plus précisément, l’effet des traits de la tétrade noire (machiavélisme, narcissisme, psychopathie, et sadisme) sur l’attitude crypto d’une personne et son intention d’achat.«
Rapport de l’Université de technologie du Queensland
Car la conclusion de cette recherche fondamentale met en évidence le caractère supposément déviant des investisseurs du Bitcoin. Ces deniers à ranger dans l’une – ou plusieurs – des catégories de ce qu’ils identifient sous le terme de « tétrade noire. » Et mis à part un petit arrière-goût désagréable de psychophobie, cela revient à avoir le choix entre quatre états : narcissisme, machiavélisme, psychopathie et sadisme. À chacun de cocher les mentions inutiles pour son cas personnel, si toutefois il en existe…
Est-il nécessaire de préciser que cette étude repose sur un panel de 566 personnes interrogées, dont on se demande sur quel volet elles ont été triées. Et au sein de cette foule hautement représentative, 1/4 des participants possédant effectivement des cryptomonnaies. Car les 2/3 restants affirment être tout juste intéressés par ce type d’investissement. Une belle démonstration de rigueur scientifique !
Bitcoin – Quel déviant du Bitcoin êtes-vous ?
Cette étude de l’Université de technologie du Queensland dresse donc trois grands profils différents en relation aux investisseurs crypto. Le tout en relation à cette « tétrade noire » réduite à un « égoïsme extrême » dénué de toute empathie, saupoudré d’un goût prononcé pour les comportements à risque. Avec à chaque fois des exemples concrets afin de mieux appréhender la pathologie concernée. Il suffit ensuite de se positionner au bon endroit pour comprendre quel trouble mental fait de vous un adepte de ce genre de placement risqué. Mais soyons fous ! Il peut même y en avoir plusieurs…
Les machiavéliques
Cette première catégorie des machiavéliques se résume à une sorte de fourre-tout, entre calcul et conspirationnisme. Car, comme l’explique le Dr Wang, ces derniers « se méfient des politiciens et des agences gouvernementales. » Et ils apprécient les cryptomonnaies principalement car elles permettent d’échapper à la corruption mise en place et maintenue par les puissants de ce monde.
Une position que l’on pourrait résumer à des dollar-killers adeptes de la théorie du big reset. Une réinitialisation mondiale de l’économie fortement enclenchée par la crise du Covid 19. Et que les récents événements en Ukraine ne font qu’alimenter toujours plus.
Les narcissiques
La seconde catégorie représente les narcissiques. Le seul de ces groupes présenté avec une vision positive du monde actuel. Et des investisseurs qui semblent aimer les cryptomonnaies car elles permettent de leur procurer des sensations fortes. Ils sont attirés par les nouvelles technologies et une volonté affirmée d’améliorer leurs conditions de vie.
Ces derniers également animés par une forte personnalité et un égo démesuré. Et comme indice pour les repérer, des publications sur Twitter entre voitures de luxe et liasses de billets. Car le but est de briller. Mais également de s’enrichir, sans trop s’interroger sur le comment et le pourquoi.
Les psychopathes
Enfin viennent les psychopathes. Des personnalités impulsives et sadiques, qui aiment la crypto parce qu’ils sont des amateurs de sensations fortes. Mais surtout parce qu’ils sont animés par une peur viscérale de rater la prochaine hausse, en mode FOMO de dingue. Avec comme précision apportée par le Dr Wang, un « plaisir de voir la douleur d’autrui » associé à une « peur de passer à côté » qui sont étroitement liés à son égoïsme.
Heureusement, les chercheurs à l’origine de cette étude expliquent qu’ils « ne suggèrent pas que tous les acheteurs de crypto présentent des traits de la tétrade noire. » Une information rassurante pour ceux qui n’auraient pas eu la chance de se reconnaître dans l’un des portraits dressés plus haut. Et qui permet de ne pas définitivement les ranger dans la catégorie des débiteurs de préjugés stériles sur le Bitcoin et les cryptomonnaies. Quoi que…
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