30 M$ en Bitcoin (BTC) de l’ère Satoshi déplacés durant le week-end

Le Bitcoin (BTC) est la cryptomonnaie emblématique par excellence. Cela car il est avant tout le visage officiel et historique de cette scène monétaire numérique. Mais également car il représente le placement le plus lucratif dans le domaine si on le considère depuis sa création en 2009. Une mise en place auréolée de mystère, comme par exemple au sujet de l’identité de son anonyme fondateur Satoshi Nakamoto. Mais également en ce qui concerne les fonds bloqués sur des portefeuilles immobiles depuis cette époque. 

Le cours du Bitcoin (BTC) montre un certain ralentissement suite à sa forte hausse de la semaine dernière. Une course qui l’a amené à rebondir sur la zone des 16 000$. Ce qui fait de cette position son nouvel ATH pour l’année 2020. Une réalité que tout le monde espère comme provisoire. Et qui représente une multiplication de son prix par 160 000 depuis son lancement à un cours qui se plaçait dans la zone des 0,10$ en 2010.

Il fallait à cette époque l’équivalent de 10 000 BTC pour acheter une pizza, là où il n’en faut plus que quelques uns pour acheter le restaurant aujourd’hui. Et les mineurs touchaient l’équivalent de 50 BTC lors de la résolution d’un bloc sur son réseau encore très peu actif. 

Ce qui a donné lieu à des accumulations de fonds sur des portefeuilles à la valeur assez faible pour s’en désintéresser. Résultat d’un grand nombre de BTC aujourd’hui encore bloqués et pour certains d’entre eux perdus à tout jamais.

Réveil de 2100 BTC de l’ère Satoshi

La technologie de la blockchain offre cet avantage qu’elle affiche au grand jour l’ensemble des transactions qu’elle supporte. Ce qui a permis à un internaute curieux de noter des mouvements inhabituels réalisés durant le week-end. 

Tout cela à propos de portefeuilles restés inactifs depuis cette période de 2010 que certains nomment l’ère Satoshi Nakamoto. Et chacun d’entre eux contenant très exactement 50 BTC à chaque fois.

Cela a commencé vendredi avec le déplacement de 50 BTC, soit un montant de 770 000$ au cours actuel. Suivi d’une autre opération du même montant le lendemain, en forme de test et de vérification. Car c’est ensuite une véritable avalanche de BTC qui s’est abattue sur le réseau en l’espace de quelques heures. Cela sous la forme de deux salves de 20 portefeuilles d’un montant unitaire de 50 BTC, soit 2000 BTC au total. 

Le Bitcoin décidément très rentable

Le pactole ainsi déplacé durant le week-end se monte à 2100 BTC, soit plus de 32,3 millions de dollars au cours actuel du Bitcoin. Une belle plus-value qui va faire un mineur heureux dans le domaine. Et qui pourrait presque faire oublier l’incroyable hausse du jeton YFI de Yearn Finance qui a tenté de détrôner le roi de la cryptosphère avec son ATH au-dessus des 43 600$. 

Ce qui va très clairement dans le sens de la très forte rentabilité du Bitcoin. Cela en particulier si l’on se place du point de vue de ses investisseurs historiques. Mais une réalité qui vaut également pour les amateurs actuels de BTC. Même si pour le coup les résultats peuvent paraître bien moindres.

Il suffit de voir les rendements effectués par les sociétés ayant décidé de placer leurs fonds dans le Bitcoin il y a tout juste quelques mois. Comme la structure MicroStrategy qui avait investi dans 38 250 BTC pour un montant total de 420 millions de dollars. Ces derniers représentent actuellement une somme supérieure à 589 millions de dollars. Soit un bénéfice net proche de 170 millions de dollars.

La hausse actuelle du cours du Bitcoin serait très certainement à l’origine de ce réveil de portefeuilles historiques de l’ère Satoshi. Cela dans le but de rentabiliser et d’assurer un placement qui a tout de l’affaire du siècle. Surtout si l’on considère que l’avidité du marché pourrait en entraîner la chute, au moins sur le court terme. 

Dans le domaine du Bitcoin et des cryptomonnaies, la question reste toujours de savoir quand il est temps de vendre. Est-ce que selon vous cette opération ressemble une bonne opportunité à l’heure actuelle. Ou faudrait-il encore attendre ?