StarkNet – Lancement de sa cryptomonnaie native avec option airdrop

14 juillet 2022 - 13:00

Temps de lecture : 3 minutes

Par Hugh B.

Dans la liste très rapide à se renouveler des futurs projets prometteurs, les layers 2 du réseau Ethereum figurent en bonne place. Cela à la fois, car ils offrent une alternative nécessaire à la congestion actuelle dont souffre cette blockchain. Mais également, car leur mise en place semble finalement se projeter au-delà de cette simple fonctionnalité initiale. Car la mode est aux secondes couches adossées à une blockchain principale, tout en conservant une certaine indépendance à définir. Un secteur au sein duquel le projet StarkNet fait figure de leader dans le domaine du zero-knowledge (ZK). Et le lancement programmé de sa cryptomonnaie ne risque pas de calmer cette euphorie.

La tendance des réseaux secondaires ne touche pas uniquement la blockchain Ethereum. Il suffit de voir le succès impressionnant du Lightning Network développé en parallèle du Bitcoin. Ou encore les nombreuses et récentes initiatives de la concurrence dans le domaine. Cela avec des noms de code tels que « sidechains » pour le BNB Chain, « subnets » pour Avalanche (AVAX) ou encore Polkadot (DOT), dont le modèle de fonctionnement repose sur la mise en place de parachains. Avec des fonctionnalités et réalités différentes, mais une dynamique commune : désengorger le réseau principal (layer 1).

Et en ce qui concerne Ethereum, la tendance est définitivement à la technologie de type zero-knowledge (ZK-Rollup). Une option présentée comme bien plus simple et rapide que son homologue Optimistic, principalement portée par les projets Optimism (OP) et surtout Arbitrum. Avec comme principale preuve de l’engouement rencontré, une déferlante de fonds issus de diverses structures de capital-risque. Ces dernières très enthousiastes à propos de sa version développée par la société StarkWare. Et cette tendance pourrait bien se poursuivre…

Ethereum

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StarkWare – Lancement de la cryptomonnaie StarkNet

L’annonce vient d’être officialisée, même si des rumeurs circulaient depuis déjà quelque temps sur le sujet. La société StarkWare, à l’origine du développement du layer 2 StarkNet, va procéder au lancement d’une cryptomonnaie native du même nom (StarkNet token). Une information à l’origine d’une certaine excitation dans le secteur, car ce projet bénéficie d’une attention toute particulière de la part des investisseurs avertis.

En effet, certains y voient l’alternative la plus efficace et prometteuse actuellement disponible à adosser au réseau Ethereum, toujours en phase de mutation retardée vers le Proof of Stake (PoS). Et dans cette optique, StarkNet a besoin d’un carburant efficace pour fonctionner à plein régime et en toute décentralisation. Un « gas token » dont le design vient d’être dévoilé par les membres de son équipe de développement.

« La conception du jeton StarkNet est façonnée par la nécessité d’alimenter un réseau composé d’utilisateurs de StarkNet, d’opérateurs – des personnes fournissant au réseau des ressources informatiques qui effectuent le séquençage des transactions, la génération de preuves STARK et les fournisseurs de stockage à long terme, et les développeurs écrivant des logiciels pour son infrastructure et pour les applications qui y sont exécutées. »

StarkWare

StarkNet – Un airdrop à prévoir pour 2023

Dans les faits, cette nouvelle cryptomonnaie sera tirée à 10 milliards d’exemplaires. Et la société StarkWare ne manque pas de bien préciser que sa détention n’ouvre « aucun droit de participation dans StarkWare ou n’accordent aucun droit de réclamation à StarkWare. » C’est-à-dire qu’il ne s’agit bien évidemment pas d’une action de l’entreprise à l’origine du développement du réseau StarkNet. En tout cas tant que la Securities and Exchange Commission (SEC) n’en aura pas décidé autrement, une fois qu’elle aura mis son nez dans cette affaire.

Cette dernière a donc pour vocation de permettre de monétiser les différentes opérations internes du réseau StarkNet, en remplacement de l’ETH. Mais également – ou surtout – d’ouvrir la voie à une décentralisation plus importante, en relation au pouvoir de vote communautaire qu’elle confère. Avec une mise en pratique complète et effective prévue pour 2023, date de la mise en place d’un airdrop à l’attention de ses utilisateurs et investisseurs. Une opération qu’on leur souhaite moins compliquée que dans le récent cas du projet Optimism

La répartition de cette cryptomonnaie se divise en trois grands axes. Avec 17% de sa supply réservée aux investisseurs de StarkWare. 32,9% dédiée à ses principaux contributeurs (employés, consultants et partenaires). Et enfin la part la plus importante de 50,1% accordée à la Fondation StarkNet. Un trésor communautaire destiné à financer des opérations de développement et de maintenance de ce réseau, ainsi que toutes les procédures stratégiques votées par la communauté de ses détenteurs. Avec une part de 9% réservée à la mise en place d’un airdrop basé sur « l’utilisation vérifiable de la technologie de StarkEx avant le 1er juin 2022. » Autant dire que les jeux sont déjà faits…

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